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| Kim Au japon octobre 2005 |
Vendredi 14 octobre 2005.
Une journée ensoleillée avec des températures aux alentours de 23°C; nous n’avons donc pas à nous plaindre!
Nous commençons la journée chez Hirashin, à la recherche de sa spécialité, le gin rin chagoi. Nous examinons le bac jusqu’à ce que nous ayons une sélection de quatre sansais aux magnifiques écailles gin rin et présentant une beau teint brun.
Nous en achetons les deux meilleurs.
Chez Izumiya les ouvriers sont toujours occupés à réparer les dégâts du tremblement de terre. On peut facilement voir au niveau d’eau jusqu’à quel point la serre a été soulevée d’un côté, ce qui fait que les bassins y sont un peu de travers.
Heureusement tout s’y passe comme il faut!
Dans les bacs nagent les yamabuki familiers, ainsi que les jumbos qui viennent d’être récoltés. Les prix n’y sont en général pas très favorables, mais cette fois-ci l’éleveur se montre plus coopérant, ce qui m’incite à sélectionner quelques beaux kohakus et sankés, que j’avais remarqués dès le début.
L’éleveur veut en effet vendre et nous arrivons rapidement à un compromis.
Nous poursuivons notre route vers la nouvelle serre de la “Oya” koifarm, l’établissement pour lequel nous avons organisé l’année passée une tombola.
La famille n’est pas restée à ne rien faire après le tremblement de terre et a dressé ses plans d’avenir. Elle a obtenu le support du gouvernement dans l’aménagement de nouveaux étangs de croissance et dans la construction d’une nouvelle serre.
Nous regardons le même soir un reportage à la télévision sur la vie des familles, pendant les mois après le séisme. Bien que nous n’y comprenions pas grand’chose, les images sont suffisamment éloquentes.
Samedi 15 octobre 2005
Mushigame est à nouveau accessible et nous allons donc y rendre visite à quelques éleveurs.
Nous passons en premier lieu chez les frères Yagenji qui ont déjà récolté une quantité de nisais, mais non pas vraiment à notre goût. Nous comptons y retourner à la fin de la semaine dans l’espoir de retrouver de plus grands exemplaires.
A la Marusho koifarm nous sommes, cette fois-ci, reçus par le fils.
Dans ses bacs nagent, comme toujours, de beaux koi et nous nous mettons donc à notre sélection. Je vois un unique exemplaire de gin rin ochiba à une couleur tellement prononcée que je n’ose pas à en demander le prix, qui n’est en effet pas des moindres, mais le poisson est si beau… !
Après un long épuisage, nous obtenons une sélection de 29 nisai ochiba, gin rin ochiba, gin rin chagoi et 5 sansais, dont, évidemment, notre “ gin rin ochiba resplendissant!”
Nous quittons la région pour nous rendre chez Manabu, mieux connu comme Yamazaki.
Ici aussi on est occupé à construire une serre à koi couverte.
A cet endroit je découvre un splendide gin rin showa, un doitsu purachina, un ochiba et un unique long fin hi utsuri, tous des sansais.
Chez Hasegawa, l’eau des étangs de stockage est vraiment rouge de kohaku.
Cet homme toujours serviable nous explique la différence entre un nisai, nourri à la spiruline et un exemplaire qui n’a pas encore reçu de spiruline.
Je sélectionne chez lui divers nisai sanke et kohaku.
Entre-temps, il s’est mis à pleuvoir, ce qui nous apporte tout de même un peu de fraîcheur…
Pour plus d’informations: tél. 016 60 60 09
Le site de Kim's Koï
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451
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