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Le Koï.
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Le poisson et ses besoins
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Les Koï sont des poissons qui peuvent s’adapter à beaucoup de régions dans le monde, bien que les Koï soient des carpes,
elles ont été génétiquement sélectionnées par l’homme et sont de ce fait, moins résistantes que les carpes sauvages car la diversité
génétique est plus restreinte.
En simplifiant, sur terre il existe deux types d’eau : l’eau de mer et l’eau douce.
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La mer + de 95% de l'eau sur terre est de l'eau salée et la rivière, l'eau douce accessible représentant - de 1% du volume total
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De l’eau distillée (pas adaptée aux Koï) mélangée avec un peu d’eau de mer qui apporte sel et minéraux est une eau parfaite pour
les Koï, en d’autres mots une eau bien équilibrée en minéraux est ce que demandent les Koï.
L’eau de Niigata qui provient de la fonte des neiges est pure, elle percole dans le sol et se charge en minéraux, cette eau pure
chargée en minéraux est celle utilisée par les éleveurs.
Dans les pays chauds dont l'eau qui dépasse toujours les 20°C comme Singapour ou l’Indonésie, les Koï peuvent
être nourris toute l’année avec la même nourriture.
Dans les pays où la température de l’eau peu descendre en dessous de 10°C durant l’hiver, il faut nourrir en fonction de la
température comme c’est le cas au Japon.
- En dessous de 10°C, on arrête de nourrir.
- Entre 10 et 15°C, on donne de la nourriture facile à digérer et qui contient très peu de protéines.
- Entre 15°C et 20°C, on utilise une nourriture pour les basses températures.
- Entre 20 et 28°C, on donne une nourriture qui favorise la croissance et qui contient beaucoup de protéines.
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Nourrissage automatisé chez Omosako.
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Un Koï n’a pas de réel estomac, dans la nature, il est constamment en train de chercher sa nourriture mais il ne peut
pas en consommer beaucoup en une seule fois. Il faut donc les nourrir souvent en faible quantité.
Le bruit peut causer du stress aux poissons, par contre, le bruit causé par l’eau elle même est bénéfique,
il est souhaitable d’avoir une chute d’eau dans un étang, des chercheurs ont découvert que le bruit de l’
eau stimulait l’appétit des Koï.
Au Japon, on utilise de très grands « Mud pond » (plus de deux hectares) pour élever les Jumbo (Koï entre
70 et 80cm).
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Un étang plein de quiétude.
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Ces « Mud pond » conservent une eau de très bonne qualité idéale pour les poissons, ils sont à l’écart du bruit, des
activités humaines et dans un endroit calme ou ils peuvent grandir sans stress provenant de l’environnement, ces petites poches de
nature polissent lentement ses joyaux vivants.
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L'anatomie.
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Je ne vous apprendrais rien en écrivant que le Koï vit dans l’eau et que c’est un milieu fort différent de l’air. La forme
du corps est importante, souvent les poissons ont une taille plus importante à l’avant qu’à l’arrière car cette forme
hydrodynamique minimise les turbulences dans l’eau et facilité la progression.
La respiration sous l’eau demande aussi beaucoup d’effort à cause de la densité du liquide comparée à celle de l’air, il
est estimé que 10% de l’oxygène extrait de l’eau est utilisé pour la respiration.
Quand on prend un poisson en main, il est visqueux car il est recouvert de « mucus », celui-ci est sécrété par la peau et il a
deux fonctions principales : la lubrification car le mucus facilite le déplacement dans l’eau mais aussi la protection contre les microbes,
virus bactéries et autre champignons.
Le mucus a des propriétés antiseptiques et contient des anticorps naturels, comme il est remplacé en permanence, les pathogènes
sont évacués avec lui.
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Le mucus donne un aspect visqueux au poisson, mais c'est une protection indispensable.
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La peau d’un poisson est composée de deux parties, la couche externe ou épiderme qui est très fine et qui
recouvre les écailles, l'épiderme secrète le mucus et isole le poisson du milieu ambiant, il se renouvelle en
permanence.
La deuxième couche, le derme, contient les vaisseaux sanguins, les nerfs et certains organes sensitifs et les chromatophores ou
cellules pigmentées qui donnent sa couleur au poisson.
Les écailles sont produites par le derme, si une vient à tomber, elle est remplacée, les écailles des Koï
sont formées d’une couche fibreuse recouverte de phosphate de calcium et de carbonate de calcium.
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Les écailles protègent le poisson.
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Le système sensoriel des poissons est appelé « ligne latérale », en effet sur chaque flanc, il y a une rangée d’écailles percées d’un petit trou relié à un canal. Dans ces canaux, il y a des
cellules sensorielles sensibles aux vibrations de l’eau qui transmettent des informations au cerveau des poissons.
Les Koï sont pourvus d’un squelette complexe composé de beaucoup plus d’os que chez les mammifères, la
fonction du squelette est toujours double, elle protège les organes fragiles tels que le cerveau, le cœur le système
digestif etc... , elle sert aussi de point d’ancrage pour les muscles.
Le système digestif commence par la bouche qui est dépourvue de dent, ensuite c’est le pharynx qui lui, est pourvu
de plaques osseuses appelées « dents pharyngiennes » qui servent à broyer la nourriture.
Le Koï ne possède pas d’estomac à proprement parler, la nourriture arrive directement dans le canal intestinal
où elle est absorbée par le système circulatoire et transportée vers le foie, celui-ci est très
important chez le poisson, il sert avant tout à stocker le glycogène (C’est la forme sous laquelle les glucides sont
stockés dans l’organisme). En cas de besoin énergétique, le glycogène est transformé en glucose
et ce, au fur et à mesure des besoins. Le foie filtre aussi les déchets et secrète la « bille » qui
est dirigée ensuite vers l’intestin pour être évacuée.
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La ligne latérale de ce poisson est parfaitement visible.
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L’osmorégulation est un phénomène fondamental dans la physiologie du poisson, rappelons que l’osmose fait circuler l’eau moins
concentrée en sels vers l’eau plus concentrée à travers une membrane semi perméable.
Dans ce cas, les fluides corporels des poissons contiennent plus de sels que le milieu ambiant. L'’eau va avoir tendance à
pénétrer dans le poisson pour équilibrer les concentrations, les sels faisant le chemin inverse (un poisson n’a pas besoin de boire).
Les branchies et la peau du poisson sont des membranes semi perméables, elles vont donc en permanence absorber de l’eau.
Pour garder sa concentration interne constante en sel, le poisson doit en permanence absorber des sels via des cellules spécialisées
des branchies et évacuer de l’eau via les reins, l’urine des poissons est fortement diluée.
En cas de problèmes d’osmorégulation, le poisson peu gonfler, c’est ce que l'on appelle hydropisie.
Les branchies sont les principaux organes de respiration du poisson, elles représentent une très grande surface d’échange
et permettent aux cellules sanguines d’absorber de l’oxygène et d’évacuer des déchets.
Près de 90% des déchets sont évacués via les branchies sous forme d’ammoniac et d’urée, le reste est évacué par les reins.
La vessie natatoire permet de contrôler la flottabilité du poisson et lui permet de se déplacer dans une colonne d’eau.
La flottabilité est rectifiée en contrôlant le volume de gaz dans la vessie natatoire, le Koï absorbe de l’air pour
contrôler ce volume, il a une vessie Physostome. D’autres poissons contrôlent le volume de gaz de manière interne (Vessie Physocliste,
cette vessie n'a pas de liaison avec l'œsophage), la vessie a une deuxième fonction qui est l’amplification des sons externes.
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Photo Thanks to Aquatechnobel
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Photo Thanks to Aquatechnobel
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Lexique:
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Glycogène :
C’est la forme sous laquelle les glucides sont stockés dans l’organisme, il est transformé en glucose en cas de besoin énergétique.
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Vessie Physostome:
Une vessie natatoire Physostome est en liaison avec l’œsophage du poisson, c’est le cas du Koï.
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Vessie Physocliste :
Une vessie natatoire Physoclise a son volume de gaz contrôlé de manière interne sans liaison avec l’œsophage.
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30/03/2008
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Nb visites aujourdhui :
833
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